BENEDICTE FISCHER
Chères étudiantes, chers étudiants de SIAL,
Après ces deux années intenses, j’espérais cette cérémonie soit enfin l’occasion de vous faire prendre un peu de temps dans vos pérégrinations mondiales afin de vous retrouver de nouveau à Grenoble. Ma déception est grande mais elle n’est certainement rien à côté de la vôtre, même si je ne doute pas que vous investirez d’autres espaces afin de célébrer vos diplômes comme il se doit.
Spécialistes du lien entre le local et l’international, vous avez rapidement réalisé que traverser la France d’est en ouest pouvait s’avérer encore plus périlleux que de traverser l’Atlantique. De Grenoble à Angoulême, puis Barranquilla et Rabat, en passant par toutes les villes dans lesquelles vous avez pu réaliser vos stages, même une année de pandémie n’aura pas assouvi vos désirs de rencontres.
Et pourtant, vous vous êtes retrouvés confinés à des centaines, voire des milliers de kilomètres de chez vous. Quand je raccrochais mon téléphone à des heures tardives dues aux décalages horaires, mon compagnon me disait : « ça va aller, ils sont grands, et tu n’es pas leur mère ». Je vous laisserai dire à vos parents que j’ai sincèrement compati avec eux, à ne pas savoir si vous alliez pouvoir attraper le dernier vol avant la fermeture des frontières ou si vous alliez supporter de rester isolés aussi loin de vos proches.
Et vous, vous êtes devenus encore plus grands, à vouloir braver toutes les limites, y compris administratives, à continuer à prendre soin les uns des autres, mais aussi à apprendre à vous connaître vous-même encore un peu plus. Vous êtes une promotion qui aura affronté l’impensable, relevé les défis les plus improbables, avec une force de résilience incroyable et je ne doute pas que ce sera grâce à vous que le monde pourra enfin se réinventer.
Louise Massit
Ce master m’a beaucoup plu, c’est un master qui a correspondu globalement à toutes mes attentes. J’ai notamment apprécié la manière dont il était découpé